Dès mars 2020, la crise sanitaire a fragilisé de nombreuses personnes. Parmi elles, les personnes avec déficience intellectuelle ont souvent eu du mal à faire face aux bouleversements de leurs routines quotidiennes. Dans ce contexte, nous avons souhaité soutenir l’initiative de l’APEI de la Boucle de la Seine pour réduire leur isolement numérique.

La crise sanitaire, une période difficile pour l’APEI de la Boucle de la Seine

Association à but non lucratif, l’APEI est gestionnaire de 26 établissements et services accueillant des personnes avec déficience intellectuelle au Nord des Hauts-de-Seine : ESAT, foyers de vie et d’hébergements. Ses établissements sont destinés aux enfants, aux adolescents, aux adultes et aux personnes vieillissantes.

Pendant la crise sanitaire, à l’instar de tous les établissements accueillant des personnes en situation de handicap, l’APEI a été particulièrement en difficulté. Outre la propagation du virus et l’accès complexifié à la prise en charge médicale, les personnes qu’elle accueille ont été fragilisées du fait des bouleversements de leurs routines quotidiennes : moins de contact avec leurs familles, confinement dans les chambres, changement de personnels encadrants…

La création d’un Espace pour réduire l’isolement numérique des personnes accueillies dans les établissements de l’APEI de la Boucle de la Seine

Face à cette situation, les technologies de l’information peuvent être une réelle opportunité  pour les personnes accueillies par l’APEI, en particulier pour maintenir le lien avec leur famille. Cependant, ces personnes ont un accès difficile aux équipements technologiques et sont peu ou pas formées à leur utilisation. Pour réduire ce que l’on peut considérer comme une véritable fracture numérique, l’APEI de la Boucle de la Seine a décidé de créer, au cours du 1er trimestre 2021, un Espace numérique.

Équipé d’une dizaine d’ordinateurs, il sera ouvert, dans un premier temps, aux travailleurs de ses ESAT (près de 300) puis pourra être ouvert aux autres personnes accueillies.

Deux jeunes en mission de service civique assureront l’animation de ces ateliers avec l’appui de la Ligue de l’enseignement dont l’APEI de la Boucle de la Seine est adhérente.

Ce nouvel Espace numérique permettra aux personnes que nous accueillions de créer et de gérer une messagerie électronique, de naviguer sur internet en toute sécurité, d’accéder à leurs comptes administratifs (CAF, AMELI, MDPH…). En résumé, elles pourront à nouveau faire des démarches rendues difficiles par la crise sanitaire.

 

                   Catherine HARPEY, Présidente de l’APEI de la Boucle de la Seine

Le soutien de BNP Paribas Leasing Solutions

Soucieux de venir en aide à ceux qui ont particulièrement été fragilisés pendant la crise sanitaire, BNP Paribas Leasing Solutions a souhaité soutenir cette initiative de l’APEI de la Boucle de la Seine.

Cette action s’inscrit pleinement dans notre démarche en faveur de la diversité et de l’inclusion.

Chez BNP Paribas Leasing Solutions, nous sommes mobilisés pour promouvoir la diversité et l’inclusion par l’égalité des chances pour tous. Pendant la crise sanitaire, de nombreux établissements accueillant des personnes en situation de handicap ont été durement touchés. Par ce don, nous soutenons l’APEI dans les difficultés rencontrées depuis le début de la pandémie. De plus, cette action entre en résonnance avec le lancement du réseau Ability en juin dernier.

                   Isabelle PLEIBER, Responsable Diversité et mission handicap de BNP Paribas Leasing Solutions

Conscients que de nombreux étudiants ont été particulièrement fragilisés par la crise sanitaire, nous avons souhaité soutenir l’initiative de la Fondation de l’Université Paris Nanterre en faveur des étudiants en situation de précarité.

La crise sanitaire a accentué la précarité de certains étudiants

Perte de leur job d’appoint, annulation de leur stage ou de leur contrat d’alternance, manque d’équipements pour suivre correctement les cours à distance… Certains étudiants ont été particulièrement affectés par la crise sanitaire.

C’est ce que démontre une enquête de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE).  Pendant le 1er confinement,  58 % des étudiants qui exerçaient une activité ont ainsi arrêté, réduit ou changé leur activité rémunérée. Parmi ceux‑ci, 36 % ont interrompu leur activité rémunérée. En complément, un tiers des étudiants interrogés ont déclarés avoir rencontré des difficultés financières pendant el confinement et la moitié d’entre eux (17% de l’ensemble) a considéré que ces difficultés étaient plus importantes que d’habitude.

L’étude révèle aussi que ce sont les étudiants d’université qui ont eu le plus de difficultés financières pour acquérir l’équipement pour suivre l’enseignement à distance.

L’initiative de de la Fondation de l’Université Paris Nanterre

Créée en 2015, cette Fondation développe un réseau de solidarités humaines et professionnelles pour aider le développement du campus de l’Université de Nanterre et pour venir en appui à ses étudiants.

En réponse à cette situation préoccupante, elle a créé un fond de solidarité pour les étudiants en précarité.

Ce fonds a pour objectif de leur fournir une aide pour s’équiper et faciliter leur connexion internet.

La contribution de BNP Paribas Leasing Solutions

Nous avons souhaité soutenir l’initiative de la Fondation de l’Université Paris Nanterre en faisant un don de 5000 €.  Cette contribution s’inscrit pleinement dans notre politique sociétale en faveur des jeunes en difficultés. Dans le cadre de cette démarche, nous proposons, chaque année lors de notre après-midi solidaire, une activité de coaching de jeunes en décrochage scolaire ayant repris une formation. Nous avons aussi noué des partenariats avec les associations Proxité, Zy’Va et l’Ecole de la 2e chance des Hauts-de-Seine.

TÉMOIGNAGE

La Fondation de l’Université Paris Nanterre développe une communauté de solidarités humaines et professionnelles autour de l’Université, de ses étudiant.e.s  et son campus. À l’occasion de la pandémie de la COVID19, elle a créé un fonds de solidarité pour apporte un appui rapide aux étudiant.e.s en difficulté, abondé par les alumni, les partenaires de l’Université et toute personne ou toute organisation soucieuse d’aider cette génération durement affectée.

 

                   Ghislaine Glasson Deschaumes, Directrice de la Fondation de l’Université Paris Nanterre  

UNE COHORTE DE 12 FEMMES

C’est ce qu’a décidé de faire BNP Paribas Leasing Solutions. Au delà de jouer les rôles modèles à la tête de cette filiale du groupe, Charlotte Dennery a choisi de constituer un comité de direction paritaire. Deux hommes et deux femmes. Puis, elle a noté que lorsque certains postes à responsabilité étaient ouverts, les hommes n’hésitaient pas à se porter candidats, «tandis qu’il fallait aller chercher les femmes ! » Si les femmes ont encore du mal à se projeter à des postes de leadership dans la finance, il faut donc les y encourager. .. D’où le lancement, en mars dernier, d’un programme de mentorat d’un an pour des femmes, appuyé par la DRH, en France comme à l’international. Une première cohorte de 12 femmes, en milieu de carrière, a été constituée et chaque membre du comité de direction générale a pris trois femmes sous son aile, qu’ il ou elle épaule à travers des discussions informelles, une fois par mois.

Le principe du mentorat n ’est pas du coaching, il n ’y a pas d’objectifs fixés, précise Charlotte Dennery. Ce que nous recherchons, c’est un changement d ’optique, qui vient grâce à des échanges sur la gestion de,carrière, l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, des discussions – parfois intimes – sur leur histoire, leur parcours, leurs désirs. » Une façon aussi, pour les bénéficiaires du programme – les « mentees » – de se rapprocher de la direction générale et de mieux connaître le groupe BNP Paribas dans son ensemble. Et au bout d’un an, certaines des bénéficiaires ont effectivement pris des responsabilités plus larges au sein de l’institution. Pascale Favre, devenue directrice générale de laligne de métier Technologies Solutions, en est l’exemple parfait : «Je m’ étais déjà positionnée pour le poste de direction générale au moment où j ’ai intégré le programme de mentorat, dit-elle. Cela ne pouvait pas mieux tomber. » Non seulement elle est flattée d ’avoir été repérée comme haut potentiel, mais en plus, elle est contente de son mentor, Delphine Roché, qui appartient au comité de direction générale de la banque. «C’est plus facile de faire état de certains sentiments avec une femme, qui a pu également les ressentir, qu ’avec un homme », déclare ainsi Pascale Favre. Elle a pris ses nouvelles fonctions en juillet dernier et a continué à bénéficier du soutien de son mentor. Même après la fin du programme, les deux femmes conservent des liens et comptent poursuivre leurs échanges…

Une deuxième cohorte est en passe d’être constituée. « Cette fois-ci, nous laissons les hommes se porter candidats, même si nous pensons que les femmes vont être plus nombreuses à se manifester, les hommes considérant qu’ils ont moins besoin d’un tel appui. .. », parie Charlotte Dennery. Certes, le mentorat n’est qu’un outil pour favoriser l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, mais il démontre la volonté de la direction générale BNP Paribas Leasing Solutions que les femmes soient représentées à tous les niveaux dans l’entreprise.

LYS ZOHIN